La belle et la bête à la tour des mages.

Deux gardes étaient là, naguère assis en mangeant du jambon, mais debouts depuis que la barque avait accosté sur les rives de la tour.

Chaque mage avant Mélusine et Aïkanarô étaient passé sans problème , quand vint le tour de la belle ensorceleuse.

Veillez décliner nom et proven...

Le garde s'arrèta au milleu de sa phrase, réfléchit un instant, examina Mélusine , sortit un morceau de papier gars de sa poche et emit un rictus d'ébêtement.

Les gars ! Voilà l'apostate ! Attrapez la !

Les deux gardes, ainsi qu'un troisième tellement affalé que personne ne l'avait vu dans l'obscurité, se jetèrent donc sur Mélusine, dans un réflexe d'une grâce digne d'un genlock ivre...

Quand ce fut son tour de passer, Mélusine tenta de se dissimuler sous sa capuche mais le garde la dévisagea. Il sortit un papier qu’il regarda. Elle pensa :

- Mais est-ce qu’il a besoin de faire du zèle cet imbécile puant. Il faut que je passe ! …et en voilà encore 2 autres. Ils vont me violer et me tuer … me pendre par les yeux…mais ils vont voir que je vais pas me laisser faire par ces espèces d’animaux !

Mélusine bondit sur le premier soldat en le repoussant violemment. Elle le griffa au visage. Les deux autres gardes la saisirent par ses vêtements en la tirant en arrière, ils lui arrachèrent une partie de sa robe. Quel carnage ! Elle attrappa son bâton de magie qu’elle dirigea vers ses agresseurs et leur lança une etreinte d’hiver.

Aïkanarô ne faisait pas attention aux événements, et patientait sagement jusqu'à son tour, en cherchant quelque histoire sordide pour passer sans encombre... C'est donc par hasard que le regard de l'elfe croisa celui du cadavre d'un garde gelé gisant sur le sol. Il fallut quelques millièmes de secondes à l'assassin pour s'en remettre, et voyant que la scène occupait l'attention de tous les mages qui n'étaient pas encore entrés, il entreprit des les cueillir les uns après les autres comme des fruits trop mûres. Celà alla assez vite, vu qu'il n'en restait pas énormément, mais un mage un peu éloigné du reste du groupe avait remarqué l'assassin, et bredouilla quelque chose en agitant son bâton pour produire quelque chose qui de loin ressemblait beaucoup à la carcasse d'une pizza mal réchauffée, mais qui enfait aurait put être une boule de feu sensationelle, si elle n'avait pas été soumise à la précipitation du mage. De toute façon, lorsque le lanceur audacieux se préparait à lancer la flamme magique concentrée, il se retrouva gêné par une flèche plantée dans son oeil gauche. C'est que l'assassin c'était entrainé durant son voyage depuis Orzamar, et maniait désormais son arc avec une grand habilité. Puis la reste des mages défunta dans un silence assourdissant...

Les 2 gardes furent congelés jusqu’aux os par la violence du sort.

- Ils ne devraient pas se réveiller de sitôt ces 2 bouseux, pensa-t-elle.

L’autre garde avec sa joue ensanglantée fut blessé par un missile magique en plein cœur. Le pauvre risquait bien une paralysie du cœur.

Juste derrière elle entendit des bruits de pas vifs et vit que l’elfe s'était réfugié derrière un rocher.

Il fallait qu’elle se faufile à l’intérieur de la tour pour récupérer ses précieuses affaires et changer sa robe dans un sale état. Elle ne pourrait plus approcher ce lieu sous peine de finir sous la torture du premier enchanteur et de ce gros bourrin de Vy.

Aïkanarô avait en effet profité de la diversion pour utiliser sa futivité et se cacher derrière un gros amas rocheux. Sa mission risquait de s'avèrer plus délicate que prévue...

Le garde avait été blessé, mais les projectiles d'un bâton aussi basique n'utilisait pas de mana, et de ce fait, leur puissance en été nettement aténuée. Il avait reprit ses esprit et essaya de se souvenir des sorts qu'on lui avait enseigné. Les gardes n'avaient la plupart du temps rien à faire, et donc le Cercle s'arrangeait pour y poster les moins doués, vu qu'il n'avait théoriquement jamais besoin d'user de magie quellle qu'elle soit. Mais celui-cî se souvînt d'un sort que vy lui avait enseigné, de necromancie, parait-il. Le sort en question était la fameuse "bombe vivante", un sort qui consistait à injecter un poison corrosif par magie , qui fesait exploser la victime au bout d'un certain temps, variant selon la resistance de cette dernière. Il réussit à se concentrer assez pour lancer le sort, ce qui était plutôt surprenant si on connaissait bien le lanceur, qui aimait beaucoup le jambon. Le concentré magique de couleur vert pâle frappa Mélusine à l'épaule. La maladie risquait de vite se répendre, il lui faudra être rapide. Le lanceur, impressionné par sa performance, ne le fut pas lontemps, compte tenue du fait que quelque chose l'avait quelque peu perturbé...

Soudain un flash de lumière apparu et se matérialisa sous la forme d'un homme.
Celui resta un moment statique, avant d'ouvrir son œil et de marcher... ou plutôt lévité. Malik était légèrement lumineux, transparent et le fait qu'il flottais au dessus du sol, renforça l'impression d'être éthéré.

Néanmoins, il n'abordait plus son son léger sourire sempiternel, mais un vissage plus grave. Les sourcilles plissé et son œil lança un regard vif, perçant, sur la scène.

Finalement, il croisa les bras et s'avança comme ci de rien n'était.

Aïkanarô profita de la diversion que lui accordait l'étrange lumière pour bondir sur son adversaire et lui asséner un coup de dague dans la nuque. Il hurla de façon assez pitoyable, émissant un genre de gargouillit plutôt immonde, même pour un assassin professionel, et découvrit avec une satisfaction assez limité, une autre pointe en acier elfique sortant de son estomac. Au moins, il aura réussit un sort avant de mourir. Aïkanarô reconnu la lumière, qui ne semblait même pas accorder la moindre attention à la scène, Aïkanarô aurait voulu le héler, mais en tout bon assassin ne doit jamais crier, hurler, paniquer, et ne trombigronderait sans doute jamais non plus si le verbe avait existé. Il ne doivent jamais non plus vider leurs vessies contre le mur d'un coupe gorge, pour "des raisons évidentes de sécurité". Quoi qu'il en soit, l'elfe se souvînt de la mage, qui semblait opposée aux autres de son éspèce, puis accourut à son chevet. Bien sûr, il ne le fît pas par charité, il se disait seulement qu'elle pourrait lui être utile. Il l'aida à soigner la maladie du sort, qui finalement n'était pas si redoutable. Celà avait sans doute un liens avec la puissance arcanique du lanceur. Elle semblait un peu plus en forme, mais encore un peu essouflée. Aïkanarô profita de ce moment de répit pour lui faire part de ce qu'il avait à l'esprit.

Ecoutez moi, mage. Visiblement, ces hommes ne vous pas d'affection particulière. Il semble aussi que vous n'ayez plus de foyer. Je n'ai pas oublié ce que vous avez fait à Darse, mais malgrès celà, je vous propose mon aide...

Il marqua un temps, mais vit qu'aucune réaction ne se manifestait, et qu'elle le regardait avec un air qui constitué d'un mélange de méfiance et d'incompréhension, qui aurait put se traduire par "vous, vous avez un truc derrière la main, j'en mettrait ma tête au feu"...
Il continua donc sur sa lancée.

Je suis ici pour les templiers, pour les aider à tuer quelques mages, mais si vous m'aidiez, vous pourriez également être payé, et ainsi commencer une nouvelle vie... Qu'en dîtes vous... ?

Elle allait partir lorsqu’une violente douleur a l’épaule la fit chanceler. Elle vit sur son épaule l’effet de la bombe vivante envoyée par le mage qui semblait plus malin qu’il n’en avait l’air ce sanglier hirsute.

-Le poison corrosif ne va pas tarder à me transformer en nourriture pour les asticots, je
me sens déjà toute ramollie. En plus je crois bien que j’ai une hallucination …… je vois un ange brillant qui passe en souriant … ma fin doit être proche !

A peine remise de ces émotions, elle vit Aïkanaro s’approcher et d’un geste il stoppa le sort et soigna sa brûlure. Elle pensa :

-cet elfe a plus de puissance que je l’imagine mais je me méfie de lui. Et voilà qu’il me propose son aide, ça doit cacher un truc quelque part mais on sait pas où ni quoi, même s’il est plutôt mignon sous ces airs sanguinaires.

Mélusine réfléchit en prenant un air un peu absent. Il avait raison sur le fait que je ne savais plus où aller et j’allais avoir besoin d’or pour vivre. Elle dit :

- d’accord je viens avec vous mais promettez-moi de ne pas me décapiter à la première occasion. Il me reste d’ailleurs encore quelques sorts pour me défendre au cas où vous auriez des idées mal placées !

Aïkanarô regarda Mélusine dans les yeux pendant quelques secondes.il ne savait comment tout celà se terminerait, mais il devait continuer. Mais quelque chose lui revînt à l'esprit : Malik ! Il était diffèrent de lors de leur dernière rencontre à Orzammar, à croire que quelque chose l'avait vraiment fâché. Il courru juste le rejoindre avant qu'il n'entre dans la tour. Il lui fallait des réponses...

Malik continua sa marche, dos a l'elfe et au mage. Il se retourna en entendant quelqu'un s'approche de lui, et il regarda sans mots l'assassin venir vers lui.

*...* ... ... ?

Puis, il attendu quelque seconde fixant Aïkanarô de son œil droit dépourvue de pupille et d'iris. Tandis que l'iris rouge-violet de son œil gauche ne donnais qu'un regard vague, comme dépourvu d'âme.

Malik était effectivement bien différent, il était beaucoup plus froid, à faire mourire d'effrois un chef de meutre ogre.

Seigneur Salaha'deen ! C'est une joie de vous revoir en forme... Enfin à première vue, le coup du gars qui lévite, on me l'avait pas encore faite, vous êtes encore vivant ? Enfin qu'importe, puis-je connaitre la raison de votre venue ? Très honnêtement, je ne vois pas ce qui peut vous amené ici...

Malik fit une légère inclinaison de la tête, mais toujours sans mots.
Il regarda alors la tour, puis se retourna et s'avança vers la porte de l'édifice.

...

Le regard toujours vague, il s'approcha de la porte qui éclata en morceau en une fraction de seconde et il s'avança dans l'indifférence la plus totale... mais il s'arrêta, comme si il invitait le binôme a entré, ou a le suivre...

Aïkanarô savait que suivre Malik pourrait être dangereux, mais d'un autre côté, si ils tuaient plus de mage que prévue, ça ne pourrait qu'être un avantage. Il réfléchit quelques secondes, puis fit signe à Mélusine de le suivre. Cette fois, il faudra combattre, ou mourir...

Les trois acolytes avaient pénétré dans l'enceinte de la tour du Cercle, et il flottait dans l'air une puissance paranormale, surnaturel, inquiétante, et qui n'était sans doute pas l'œuvre du Créateur. Cependant, aucun mage n'était posté à l'entrée, ce qui était pour le moins étrange. Ils arrivèrent donc dans le quartier des apprentis sans encombre, mais c'est ici que les complications commencèrent.
Un groupe de mage glandait là, en mangeant du jambon, ce qui éveilla la curiosité d'Aïkanarô concernant la variété de l'alimentation chez les mages. Les mages étaient six, dont deux à moitié ivres. Visiblement, c'était râpé pour l'effet de surprise. Malik ne semblait absolument pas touché par ce revers de fortune, et Mélusine était toute rose et transpirait. Il faut noter que quand il fait chaud, la robe de la mage colle à sa peau et révèle ses formes, ce qui permet à environs 80 % des mâles aux alentours d'assister à un spectacle du meilleur goût. Aïkanarô ne savait pas trop si il devait fuir, attaquer ou rester statique comme un bidzouf.

Bon bah... Baston ?

Les mages les moins éthyliques de la salle se levèrent d'un bond et se préparèrent au combat, Malik était toujours indiffèrent, Mélusine empoigna son bâton, Aïkanarô prépara une flèche, et les deux mage affalé sur leur chope chantaient des chansons stupides qui parlaient d'une compagnie qui devait traverser tout une région pour jeter un anneau dans un volcan, ce qui était absurde. Puis Aïkanarô décrocha sa flèche qui atteignit l'un des deux soiffards.

Zut, c'est pas lui que je visais !

Chez les corbeaux, on évitait les arcs, parce que ça fait du bruit et c'est trop grand, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'habileté de l'assassin à l'arc restait toujours assez vague. S'en suivit d'un carnage assourdissant...

Un des mage lança une boule de feu a Malik... qui le traversa, en provoquant quelque crépitement.
Le mage récidiva avec une boule de foudre... pareille, l'attaqua traversa Malik.

...

Malik fit un mudra et le mage disparu dans un sceau de lumière...

A plusieurs kilomètre d'ici, le mage apparu... au dessus du vide, d'un ravin, et tombât à grande vitesse et s'écrasa un millier de mettre en bas.

Malgré ce tour, Malik ne semblait pas pouvoir attaquer plus que ça. Comme bridé de ses capacité.

Néanmoins, il regarda un autre mage qui disparu comme le premier. Le mage réapparu, dans les airs... ça puait, il fessait chaut, et lorsqu'il regarda en bas il se vit plonger dans un volcan en fusion...

Pendant ce temps l’hallucination volante se déplacait et faisait voler une porte en éclats et l’Elfe lui fit signe de le suivre. Ils traversèrent les couloirs dans une atmosphère planante, il faisiat chaud, Mélusine pensa :

- Et mince alors voilà que je transpire j’ai pas mon deo et ma robe me colle au corps c’est pas mon jour de chance !

Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu’ils déboulèrent dans une salle où des mages festoyaient. Quelques-uns se levèrent pour combattre et l’Elfe s’activait à essayer de viser avec son arc. Mélusine, avec sa robe collée au corps s’approcha de deux mages qui se mirent à baver en tendant les mains … elle se dit :

- les pauvres … je vais les refroidir vite fait ces obsédés

Elle lança une Etreinte …. d’hiver qui les congela, leurs idées y compris. Malik faisait semble-t-il des essais de téléportations avec les mages qui disparaissaient ….. Dès qu’elle put elle fila récupérer ses affaires dans sa soupente et en profita pour changer sa robre sale et déchirée contre sa belle robe violette puis elle retourna dans la zone du carnage.

Une fois tous les mages morts, le groupe s'avança a l'entrée d'une porte massif d'acajou sculpté a la main.

Une vois résonna, alors.

HAHAHAHAHAAA! Fous ne bazerez pas... dieser borte! Elle est enchanted, et über résistante, tous fos effors serons vaineuh.... HAHAHAHAHAH- hein?

Soudain la porte se transforma en sable, et s'effondra comme sable dans sablier.

W-W-W-W-WAS!!!!

Malik s'avance et regarda l'homme. Un mage portant une longue veste blanche, des gants blancs, un pantalon beige et des botes noires.

Le mage remit ses lunette machinalement, serra son grimoire et dévisagea le groupe.

Arch nein!... Zé dimpozibeuh !

Sans sourciller, Malik s'avança pour régler son compte au mage. Mais celui-ci cria "zurücksetzen", avant de faire un signe de la main qui fit sortir un mur de flamme. Rendant la progression dans le couloir impossible.

Hahaha... Idioten, fou zetes bas kabable de pazé das feuerwand... Mouhahahahah... oh....

Malik passa a travers le feu sans problème, avec quelque grésillements au passage, et jeta son regard vide sur le vissage du mage. Celui-ci s'agita tout en reculant, puis essaya de parlementer avec Malik.

Warten Sie, warten Sie... nous bouvons discuté. Euh... tenez, prenez mein grimoire und laissez moi trankil... Schon gut ?

...

Malik s'empara du grimoire et le feuilleta...

...?

... Puis il le jeta dans les flammes, et rattrapa le mage qui avait pris le temps de s'enfuir. Il se retourna et en voyant Malik s'avancer, le mage pâlît et perdit son accents.

Arrière, arrière Teufel ou il t'en coutera!

Puis il lança un crachat désespéré... qui passa au travers de Malik. Il se retourna et PAF, le mage se cogna contre la porte. il essaya de l'ouvrir... mais la porte tombât en tas de sable emportant le squelette du mage.

Puis il se retourna et d'un mudra, fit disparaitre le mur de flamme. Il attendit alors ses deux collègues d'infortune.

En arrivant dans la salle, elle vit que le mage finissait en squelette sur un tas de sable. Tant mieux ça en faisait un de moins qui se mettrait en travers de son chemin et celui-là devait être puissant. Mais ce qui l’inquiétait le plus, c’était de savoir comment il avait pu finir comme ça. La seule personne … ou présence … qui l’avait achevé de cette manière devait être Malik. Il avait des pouvoirs étranges et violents. Elle pensa :

- Il est vraiment bizarre celui-là, on ne sait pas si c’est un fantôme ou une hallucination et en plus il a des pouvoirs extraordinaires. Je vais avoir besoin de lui si je veux m’en sortir !

Elle tenta de s’approcher de lui avec crainte et lui demanda :

- J'ai besoin de ton aide pour sortir au plus vite sous peine de finir pendue.

"J'ai besoin de ton aide pour sortir au plus vite sous peine de finir pendue."

...

c'était tous ce que pouvais répondre Malik, avants de continuer sa lévitation en invitant la mage à le suivre.

Les duo marcha - ou "flotta" pour le duelliste, tranquillement, traversant sale après sale. A leurs grande surprise, les lieux semblait désert.

Machinalement, Malik bougea légèrement sa tête de gauche a droite. Et posa ses yeux vitreux sur une immense sculpture en or de 10 mètre de haut... sinon, bah a part quelques étagère remplit de livres, de torches et de statue, la salle était vide.

Malik fit signe au mage, de ce séparer pour trouver quelque chose, comme un interrupteur.

Aïkanarô avait vu Malik et Mélusine s'en aller, et jugea préférable de les accompagner, car au loin, il l'elfe avait aperçu une pièce ornée d'une tytanesque statue en or, suite à une "bataille" contre un mage suiscidaire en plus d'être crétin qui s'était retrouvé, à sa grande surprise sous forme de tas de sable... Le prince et la mage semblaient sonder l'étrange pièce, qui ne semblait pas avoir de caractéristique particulière, ormis sa sempiternelle stérilité démographique...

Puis un concert de bruit de pas s'intensifiait derrière la coterie...

Malik continua à chercher une interrupteur, mais s'areta pour regarder l'imposante grave d'or massif. Il passa ça main vers le centre de la stèle, lorsqu'il sentit un très légé courant d'air... comme il le pensait, la gravure était une porte, une immense porte. Maintenant, 'falais trouvé un moyen de l'ouvrir.

Malik s'areta doucement de chercher, et prêta attention aux pas qui résonnaient. Oh, bien sure il s'en fiche, il est immortel. Mais instinctivement, quelque chose lui disait, que leurs problème allais être réglé.

...

Il se retourna alors et, bien qu'au fond de la salle, il observa l'entrée, paré a remercier le comité d'accueil.

Les trois acolytes s’étaient préparés au combat. Enfin bon… Façon de parler, car cette notion semblait relativement variable selon les compagnons de la coterie. Mélusine avait empoigné son bâton, et cherchait étrangement quel sort serait le plus adapté, compte tenu du fait qu’elle n’en maîtrisait qu’un seul. Pour ce qui était de Malik, il ne semblait guère affecté outre mesure par ces bruits de course impromptus qui se rapprochaient dangereusement et à vive allure. Pour ce qui était d’Aïkanarô, il cherchait des yeux un endroit où se cacher, ce qui aurait été fichtrement facilité s’il possédait le sort « transformation en vieux bouquin poussiéreux », mais vu qu’il n’était pas mage, et qu’il tel sort n’existe assurément pas, il dut se contenter de sortir son arc et de préparer une flèche…

Sept mages arrivèrent en même temps dans la pièce dont les murs étaient exclusivement tapissés de bibliothèque remplis de livre et d’anciens grimoires. Un huitième mage arriva en trottinant, essoufflé et torturé par un point de côté. Cela était sans nul doute dû à sa consommation abusive de jambon. Trois d’entre eux se jetèrent sur Malik, et l’un concentra sa mana pour faire jaillir un cône de feu, qui traversa le prince. La flamme brûla une partie du tapis, et une baise fut éjectée sur la base de la bibliothèque, et incendia la totalité de cette dernière, ce qui alarma le groupe : ils ne pourraient pas rester beaucoup plus longtemps. Trois autres gardes mages, dont le joufflu avancèrent d’un pas hésitant vers Aïkanarô, puis les deux derniers progressaient vers Mélusine avec la ferme intention de lui faire perdre au moins un point commun avec Jeanne d'Arc avant de la tuer...

Malik, en tant qu'être semi-immortel, n'avait rien à craindre d'un éventuel incendie. Ne pouvant mourir ni d'asphyxie, ni brulé, ni déshydraté. Enfin, dans son état normal.

Car ce que les mages ne comprirent que trop tard, était le fait que ce Malik n'était rien d'autre qu'une projection astrale... avec les coups qui le traverse, ils s'aurais du s'en douté les ballots.

Par contre le prince, lui, pouvais tuer. Et ne s'en priva pas.
D'une mudra, il fit disparaitre un des mages dans un flash de lumière. Qui, à sa grande surprise, était vivant... dans une sorte de temple, mais vivant. Il ouvrit la porte, et devant lui se tenait une salle remplit de templiers anti-mage... il nu pas le temps de fait demi-tour, qui ceux-ci se retournèrent et le fixaient d'un regard mi intrigué-mi-haineux.

Malik se retourna et d'un mudra, des bras squelettiques sortirent de terre et agrippèrent le mage qui se débâtit, avant d'être emporté par eux.

Il s'approcha du survivant, et posa son regard vitreux sur celui-ci.
Le mage ne savait pas comment réagir. Devait-il attaquer ou fuir? Désespérément, il essaya de lancer un sort personnel, qu'il avait mit des années à le rendre original, élégant et fort.
Un petit cercle de lumière orange l'entoura et se transforma en une sorte d'armure n'énergie.

Haa... haa… Hehe, avec ça. Je gagnerais le premier prix du Sabbat, et j'en déposerais le brevet. Je serais, puissant et riche, et-

Il n'eut pas le temps de terminer, que Malik posa sa paume sur le front de mage. Avant de se retourner et chercher comment ouvrir la porte d'or massif.

Eh, ne me tourne pas le dos. Je vais te monter ce que je vaux!

Le prince ou marquis - oui, oui les deux vont - ne pris pas la peine de se retourner et de parler a un mort... car oui, il était mort mais il ne le savait pas encore.

Le corps du mage tombât en poussière, annulant son armure magique qui aurait pu recouvrir ses ossements.

Pendant ce temps. Malik se concentra sur la porte, ne prêtant nulle attention à l'agitation alentour.

Malik ne répondit pas mais lui fit signe de le suivre à travers les salles désertes jusqu'à ce qu’ils arrivent dans une salle immense, sorte de bibliothèque, gardée par une grande statue dorée. Elle remarqua Aikanaro qui les observait de loin. Elle pensa :

- Me voilà condamnée à suivre une hallucination et à me faire reluquer par un elfe. Y sont bien mignons ces deux-là mais je me demande comment on va s’en sortir !

Malik se concentra sur le centre de la statue qui semblait cacher une issue.

Soudain, des bruits de pas comme un troupeau de bœufs qui s’approche … et voilà que sept mages déboulent dans la pièce. Les trois premiers se jettent sur Malik qui disparaît dans dans un cône de flammes propageant le feu dans la pièce. Aikanaro est aux prises avec trois mages et les 2 autres vont me tomber dessus et à voir leur expression, c’est bien le terme qui convient. Elle dit :

- Je sens qu’on est mal là et où est-ce que j’ai mis mon bâton … MON BATON ! Ahh le voilà , jamais où il doit être celui-là et et un sort de … arghh je m’énerve … faut que je me concentre !

Le premier mage était un rapide il lui plongea dessus et la jetta à terre, son bâton roula plus loin. Le deuxième lui saisit un pied

- Espèce de bouc ! Tu vas me lâcher … tu vas voir ce qui va t’arriver !

Avec son pied libre, elle frappa la face du mage qui s’attendait à autre chose, puis roula sur le côté avec l’autre mage accroché à elle.

- Beurkk il refoule du goulot ! Il a dû abuser du jambon et du vin mais je ne serai pas son dessert !

Elle réussi a attraper son bâton et leur jeta une Etreinte d’Hiver bien rafraichissante qui les neutralisa. Les bruits s’étaient calmés dans la pièce.

La lutte s'était engagée, et une flèche vint se planter dans un ouvrage passionnant, traitant de l'alimentation des canards migrateurs, qui se trouvait étrangement au milieu d'une rangée de livre de magie.

'Chier !

Aïkanarô, exaspéré, jeta son arc en arrière dans une négligence latente, puis sortit ses dague de leur fourreau respectif.

Les trois mages entouraient l'assassin. Le joufflu, étant trop fatigué pour lancer le moindre sort, saisit son bâton comme une lance, ayant manifestement oublié que la pointe de son arme n'était enfaite qu'un amas de brindilles. Il s'élança comme un dingue sur l'elfe, qui utilisa son balayage à deux arme, dans une grâce et une beauté qu'on jugerait surnaturelle. Quant à au "pratiquant des arcanes", il constata à sa grande surprise que son bâton lui avait échappé des main, et que le jambon de midi s'était échappé de son estomac. Sa carcasse qui ne ressemblait plus à grand chose tomba en avant sur le beau tapis rouge semi carbonisé, dans un bruit assez proche d'une grenouille sur laquelle on aurait fait tombé un fer à repasser.

Le second, en revanche, eu le temps charger avant que Aïkanarô ne puisse se restabiliser. Il fut projeté au sol, dans un râle, puis le collègue de l'agresseur en profita pour envoyer une vague électrique dans la direction de l'assassin, qui fut frappé de plein fouet. Ce mage semblait bien plus expérimenté que tous ceux que la coterie avait pu croisé jusqu'à lors.
L'elfe était mal en point, puis se souvint du cataplasme, la fiole qu'il avait acheté à Dénérim pour la modique somme de 40 pièces. Il était toujours à terre, mais put ingurgiter la totalité de la substance rougeâtre, qui avait un goût et une odeur comparable au jus de pieds. Cela dit, elle lui fit un bien fou. Il se releva d'un bond, planta ses deux dague dans les entrailles du mage qui l'avait mit au sol, puis le projeta d'un coup de pied. Un observateur avertit aurait pu constater que ce n'était pas forcément la meilleurs chose à faire, vu que ses dagues était toujours dans le cadavre, et que celui ci était maintenant à plusieurs mètres. Il était donc désarmé, et face à un mage qui n'était sans doute pas là pour prendre du thé en discutant des préférences sexuelles des chantristes. Aïkanarô évita de justesse un carreau de feu, qui enflamma l'autre moitié du tapis. L'air était de plus en plus intenable, et la visibilité des humains présents dans la salle s'en trouvaient ressentie. Hélas pour eux, les elfes voyaient encore assez pour combattre, et Aïkanarô désarçonna son adversaire d'un coup de pied rapide dans les jambes. Il fracassa son nez d'un coup de genoux. Ça n'avait sans doute pas grande valeur compte tenu du fait des circonstances, mais c'est bon pour les nerfs. Puis il prit une flèche de son carquois, et la planta à la main dans la nuque de l'infortuné gardien de la tour. Puis il couru récupérer son arc et ses dagues avant de réfléchir à ce qu'il devra faire pour sortir de ce guêpier...