Sur le chemin de la foret de Brécilian

Depuis qu'elle était arrivée à la Tour du Cercle des Mages à Féréldene, Mélusine progressait dans son apprentissage de l'herboristerie et on avait recours à ses services de plus en plus souvent. Il lui fallait des plantes et des herbes pour préparer ses potions. Ce jour-là elle partit de bon matin sur les chemins de la forêt de Brécilian avec son panier en espérant ne pas faire de mauvaises rencontres. Chemin faisant, elle rencontra quelques paysans occupés sur leur champs ainsi qu'un marchands qui lui jeta un regard de travers et semblait bien pressé de quitter les lieux . Elle approchait de la forêt en guettant les bruits .... ! Elle se hâta car il ne fallait pas traîner en route et rentrer avant le coucher du soleil. La forêt était si vaste qu'on s'y perdait facilement et de nuit mille dangers la menaçait.

Ayant enfin quitté l'avant post humain, Aïkanarô était de nouveaux en route vers la demeure du bann à qui il devait rendre l'amulette. Il avait maintenant quelques pieces à dépenser. Sur la route, il apperçu au loin une ombre menaçante... En s'approchant, il put constater qu'il s'agissait d'une magnifique femme, belle et sombre, délicieuse et interdite... Il put constater qu'il s'agissait d'un mage, voyant le bâton en chêne accroché au dos de l'enchanteuse. Aïkanarô aperçu également le panier de l'inconnue, déduisant de ce fait qu'elle était probablement marchande.

Aïkanarô demanda donc, si la prétendue vendeuse avait des articles interessants...

Suivant le chemin qui sortait de la forêt, Mélusine aperçut a l'horizon une silhouette sombre. Lorsqu'elle la rejoignit, elle vit qu'il s'agissait d'un elfe encapuchonné. Il voulu s'approcher mais elle recula avec méfiance sachant qu'on ne sait jamais a quoi s'attendre de la part d'un elfe. Un coup de dague dans le dos n'est pas impossible.

Il dit : non non ... ne pars pas ! J'ai vu ton panier et je sais que tu es une marchande. Montre moi ce que tu vends belle ?

A ces mots, il ouvrit ses grands yeux et se rapprocha. Elle le regarda et pensa qu'il devait être inoffensif en ce moment. Il semblait n'en vouloir qu'au contenu de son panier et il avait l'argent dont elle avait besoin. Avec ses yeux malicieux tout ronds et son petit sourire en coin, que mijotait-il ?

Mélusine dit : voici le contenu de mon panier :

Cataplasmes, potions de lyrium et baumes :

Mineurs : 20 PO
Moyens : 40 PO
Majeurs : 70 PO
Puissants : 100 PO

Recette :

Mineurs : 50 PO
Moyens : 100 PO
Majeurs : 170 PO
Puissants : 250 PO

Matériaux d’artisanat :

Elfidées : 5 PO
Champignons des tréfonds : 5 PO
Poudre de lyrium
Flasque : 7 PO
Fragment d’esprit, de feu, de foudre, de glace, naturel : 8 PO

Recettes :

Cataplasme :
Mineurs : E + F
Moyens : (E+F)x2
Majeurs : (E+F)x3
Puissants : (E+F)x4

Potion de lyrium :
Mineurs : PL + F
Moyens : (PL+F)x2
Majeurs : (PL+F)x3
Puissants : (PL+F)x4

Baumes :
Mineurs : CT + F + fragment correspondant
Moyens : (CT + F + fragment correspondant)x2
Majeurs : (CT + F + fragment correspondant)x3
Puissants : (CT + F + fragment correspondant)x4

E = elfidée
F = flasque
PL = poudre de lyrium
CT = champignon de tréfond

Types de baumes : spirituels, naturels, de glace, de feu, de foudre.

Pendant qu'il réfléchissait à ce qu'il avait besoin, elle le regardait ...

Aïkanarô constatat avec satisfaction le médaillon de la vendeuse, qui pourrait avoir une bonne valeure... mais se dit qu'il n'était pas là pour ça.

Je vais vous prendre deux cataplasmes curatifs mineurs, ça peut toujours servire, à moins que comme beaucoup d'autre humains, vous ne refusiez la possibilité aux elfes d'acheter leurs marchandises...

La marchande lui donnat ses cataplasmes, Aïkanarô lui présenta ses 20 pièces d'or, puis il disposat, non sans avoir sincèrement remercié puis salué la belle mage.

Il continua donc sa route vers le fiefs bannerets...

Enfin elle arriva près de sa cachette. Avant de se faufiler sous les rochers, elle regarda longtemps à la ronde, personne … alors, promptement, elle se glissa vers sa cachette et prit une besace contenant quelques fioles et sachets. Elle pourrait toujours les vendre à défaut d’en avoir besoin pour elle ou pour d’autres misérables blessés. Elle remit le reste en place et referma le trou avec les pierres. Avant de ressortir, elle guetta les bruits et les environs. Elle savait que les combats n’étaient pas finis.

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