L'archiviste...

Phails et Aïkanarô s'engoufrèrent dans la forêt, aussi discrètement que le permettaient un assassin furtif et... un barbare avec une armure en métal qui fait le bruit d'un concert de casserole. Il ne rencontrèrent aucune résistance, ormis un loup, qui finit tristement ses jours avec une épée dans le crâne. Tous deux se posaient des questions sur l'autre, douteux d'en avoir un jour la réponse, sachant que celui qu'ils vivaient aujourd'hui pourrait être leur dernier. Il atteignirent enfin le campement dalatien, ainsi que l'archiviste, entourée de deux gardes archers.

Il faudrait que vous occupiez les gardes pendant que je m'occupe de l'archiviste. Avec un peu de chance, elle se videra de son sang avant d'avoir pu lancer le moindre sort. Prêt...?

Hey ho, attend mon gars. Je te rappelle que c'est un campement, il n'y à surement pas qu'un simple magicien et deux gardes complétement paumé. Ils sont surement largement plus nombreux que ça! Va falloir trouver autre chose que m'envoyer s'occuper des gardes, et toi l'assassiner...je ne sais pas...hey, si tu es un assassin, tu dois facilement soutirer des informations, ou augmenter tes tarifs sans que ça gène quelqu'un. Si tu essayais d'infiltrer le campement, en te faisant passer pour un soldat? Comme ça, dès que le chemin est libre, tu me feras signe, je reste la, pour ma part.

Phails montra du doigts quelques tentes allumées.

Dès qu'elles sont éteintes, je te rejoindrais, d'accord?

Aïkanarô s'avança jusqu'à ce que les dalatiens soient à portée.

Andaran atishan mes frères, je viens vous apporter des nouvelles des humains, il vont lancer une offensive très prochainement, j'aimerais converser de celà... discrètement... dans ces tentes par exemple.

(Compètence Réthorique mise à profit)

[La rhétorique marche]

Premier dalatien : Quoi? Les humains ont réussit à trouver notre camps?

Second Dalatien : Heureusement que tu es la, sinon, l'on aurait été pris au dépourvut. D'accord pour les tentes, vient par la.

Les deux elfes Dalatiens rentrèrent dans une grande tente allumé, ou deux-trois autres elfes Dalatien était présent.

Premier Dalatien : Bien, nous t'écoutons, raconte nous combien ils seront, tout les détails, qui pourrait nous aider à les affronter.

Il ne sont pas beaucoup, ils contaient surtout jouer sur l'effet de surprise, mais prévenus, vous avez une chance de vous en tirer. Ils cherchent surtout à atteindre l'Archiviste, je suggère que vous l'isoliez afin que vos homme puissent le défendre sans qu'il soie exposé au danger.

Aïkanarô repèra la torche sur le côté de la tente, mais savait qu'il ne pourrait pas l'ateindre avec autant d'elfes.

Moi et deux ou trois autres de vos hommes maximum pourraient escorter l'Archiviste en lieu sur, il seront là à l'aube, et ne devons pas être trop nombreux, question de discrètion... voyez vous.

Second dalatien : Moui, tu a raisons, nous somme environs une quarantaine dans ce camps, si ils sont si peu nombreux, comme tu le dis, ils devraient rapidement succomber, mais si il en manque trois-quatre pour protéger l'archiviste...pas de problème.

Les Dalatiens de la tente sortirent rapidement, sauf les deux premiers, qui avait accompagné Aïkanarô dans la tente.

Premier Dalatien : Je pense que nous trois, serons suffisant pour protéger l'archiviste. Je vous laisse y aller en premier, vous qui nous avez donné cette bonne nouvelle.

La nuit tombe. Aïkanarô vérifie que Phails est toujours éveillé : c'est le cas.

Les humains ne devraient pas tarder, vous devriez éteindre les torches. Je m'occupe de celle là.

Sur ces paroles, Aïkanarô éteignit la torche et sortit de la tente, attendant l'intervention de Phails...

Phails vit enfin les torches s'éteindre, pas trop tôt, ça faisait depuis un trop long moment qu'il attendait ici, et si ça continuait, il allait y aller lui même pour dessouder le visage a l'archiviste et a ses gardes, a la place d'attendre l'assassin qui l'accompagnait, mais enfin, elles étaient éteintes. Il s'approcha discrètement...du moins, en essayant de faire discret, vers son compagnon de mission. Une fois a quelques mètres, il lui chuchota.

C'est bon, je suis la. Ou est l'archiviste? Tu a réussis à éloigner les elfes?

Un bruit se fit entendre, rompant le silence ambiant. Et un homme s'avança nonchalamment vers le jeune guerrier.

... Comme nous nous retrouvons, mon chère soldat.

La mission est un succès, l'archiviste est seul avec à 3 autres gardes je crois, mais... Oh.

Aïkanarô venait d'appercevoir l'étrange homme accompagné d'un immense oiseau. Il avait la dague au foureau, mais la poignée à la main.

Phails, connaissez vous cette personne?

Malik scruta les alentour, puis il fixa l'elfe du regard. Puis regarda Phails...

Quel belle aura pourpre... c'est un ami à vous ?

Malik reregarda l'elfe, puis un voix se fit entendre dans la ça tète.

*Ah, je vois... Un assassin ?.. J'en déduit que vous cherchez à assassiner l'archiviste Karah Slejm, n'est ce pas ? Si elle savait...*

Aïkanarô se tenait la tête. De toute sa vie, il n'avait jamais resentit une telle puissance.

... Pourquoi poser la question, si vous connaissez déjà la réponse... Mais... Vous semblez humain... Vous n'êtes pas un elfe, c'est sûr, mais je ne sais même pas si vous êtes humain... En tout cas, j'imagine que vous n'agissez pas pour le conte des elfes... Nous aideriez vous à venir à bout de ce clan?

Ca fait ça la première fois, ouvrez votre esprits, et vous ne ressentirez plus la douleur...
Pour vous répondre, je ne suis rattacher à personne en particulier, je suis un... franc-tireur, dirons nous.

Je n'ai rien contre cette chère Karah. Mais elle dispose d'un "ouvrage intéressant"... que je m'en vais chercher justement... Je n'aurais pas besoin de votre aide, mais peut-être vous donnerais-je un coup de main. Tous dépend...

Si je suis là, c'est également pour arriver à mes propres fins, je n'ai pas de but précis, ormit la survie. Si je suis ici, c'est pour la récompense, rien de plus. Vous aurez du mal à défaire un campement tout entier, et j'ai déjà isolé l'archiviste, et comte m'en charger personnellement. Si vous aidez Phails à occuper tous les gardes pendant que je me charge du l'archiviste et de sa garde rapprochée, je vous ferais parvenire cet... ouvrage.

Si vous acceptez mon offre bien sûr. Mais je vous ai à l'oeil, je n'ai jamais fait confiances aux praticants des arcanes...

Vous me sous-estimer, une quarantaine d'hommes n'est rien... quand on est... disons, comme moi...
Pour ce qui est de l'ouvrage, vous ne pourrez pas le trouvez, car je sais a quoi il ressemble, je sais ou il se trouve... et je sais ce qu'il contient.

Croyez-moi, même dans l'hypothèse ou vous le trouverez, vous ne pourrez pas le toucher. Même moi je m'en suis brulez les doigts la première fois...

... néanmoins, je veux bien jouer le jeu, un moment du moins. ensuite j'aviserais... même si je sens que vous n'aurez surement pas besoin de mon aide.

Vous m'intriguez, mon ami.

Quand Phails sera prêt, nous pourrons y aller...

Phails écouta longuement l'elfe et l'autre personne discuter pendant un moment, il comprenait une partie, ce qui concernait la mission surtout, mais le reste, il s'en moquait totalement. Quand l'assassin lui demande si il était prêt, le guerrier répondit :

Tss, bien entendu que je suis prêt! Je ne suis pas incapable comme les Dalatiens.

Phails dégaina son épée, et sortit son bouclier.

Je m'occupe des gardes de l'archiviste, on attend encore un peu, ou je fonce contre l'adversaire?

Malik se frotta le menton, puis posa ses mains dans le dos.

Je ne pense pas avoir besoin d'utiliser mes talents de stratège... donc je vous laisses mener... c'est votre "traque" après tout.

Les gardes c'était rassemblé dans une tente, un peu plus loin, et l'archiviste était déjà partie avec sa garde rapprochée. Aïkanarô pourchassait ses cibles, armes dégainées. Les deux gardes de l'archiviste s'étaient retournés, et voyant l'assassin se ruer sur eux, il dégainèrent aussi vite que possible.

Les armures légères des dalatiens permirent à Aïkanarô d'en blesser un à la jambe, et l'autre au ventre, tandis que l'archiviste, visiblement métamorphes comme tous les archivistes elfes, était entrain de se transformer...

Phails vit son coéquipier partir pour s'occuper de l'archiviste.

D'accord...je comprend...

Phails commença à marcher, jusqu'à rentrer dans la tente, ou ce trouvait plusieurs gardes elfes.

Salut, je vois que c'est une petite réunion ici? Je ne voudrais aucunement la gâcher, je veux juste vous tuer...

Phails ce jeta rapidement sur l'adversaire le plus proche de lui, en lui donnant un violent coup d'épée.

--Côté Aïkanarô Eledhwen--

L'un des deux gardes fut également touché, celui qui fut blessé, étant celui qui fut touché au ventre, le second réussit a éviter de justesse le coup. Tandis que l'Archiviste, ce transforma en arachnide géante.

Garde dalatien : Tu n'a aucune chance, elfe, contre nous. Pourquoi aides-tu les humains? Ils nous oppriment toujours!

Mais, pour ne laisser aucune chance d'autre attaque à l'elfe, les gardes chargèrent Aïknarô pour lui donner un coup d'épée. Celui touché au ventre, allant moins vite que le premier.

--Côté de Phails--

Le premier garde ce prit le coup d'épée au niveau du ventre, ce qui le poussa un peu plus loin. Face a lui ce trouvant trois autres gardes Dalatien.

Premier garde : Un humain, ici? Mais l'affrontement ne devrait pas plutôt êtres plus loin?

Second garde : Tant pis, nous allons nous occuper de son cas.

Les deux gardes dalatiens sortirent leurs épées, chargeant Phails, alors que le troisième pris son arc, pour s'armer ensuite d'une flèche. Le quatrième garde ce releva tant bien que mal, mais sans arme. Il chargea a main nue.

Pendant ce temps, Malik marchais tranquillement dans le camps ennemi en direction d'une légèrement différente des autres.. Un ou deux garde venait interférer, mais il lui suffit d'un regard pour qu'ils soient pris de panique, et le laisse tranquille... C'est que quand il le veux, Malik peut se monter très effrayant.

C'est ici...

Il rentra dans la tente qui abritait une petite bibliothèque remplit d'ouvrage magique ou non. 3 gardes se tenait là, étonné de voir le précepteur de l'archiviste devant eux.

Marhában soldats, dites moi, quelles agitation il fait dehors.
Mon... Monseigneur... Salaha'deen... que, que faite vous ici ?!
La petite Karah, a laissé un livre pour moi. Je vient le chercher. Savez-vous où elle l'a posé ?.
Euh.. non, non Monseigneur. Nous... ne savons pas.
Ah bon... ?

Malik appuya son regard sur les deux elfes, mais aucun n'avais de oscillation d'âme, ce qui voulais dire qu'ils ne mentaient pas.

...Je vois, bon ben je vais le chercher. Si vous permettez.
A votre aise, Monseigneur.

Malik jeta un regard sur les étagères de livres, mais aucun n'étaient l'ouvrage recherché.
Puis il vit une autre entrée au fond de la tente.

Dites-moi, qu'il y a t-il derrière cette cette entrée ?
La bibliothèque privé de Dame Slejm.
Ah, ben voila. Je peut y jeter un œil ?

[Utilisation de "Rhétorique"]

[Rhétorique marche faiblement]

Garde dalatien : Hum....désolé...Mais je ne crois pas que...ce soit possible...Enfin...vous voyez...ça risque de nous retomber dessus...

Le garde dalatien hésitait lourdement si il devait laisser Malik passer, le problème étant que, il avait eu pour ordre de ne jamais laisser rentrer une personne dans la bibliothèque de Slejm.

Garde Dalatien : Je ne pense pas que ce soit possible.

Je comprend... vous faites votre devoir. ^^ Bon bah...

Malik se retourna et fit quelque pas vers la sortie...

Vous comprenez Monseigneur.
Hé, bien sur.

... Puis il se retourna promptement avec le sourire, et d'une grande célérité donna un violant coups dans la carotide du garde et s'écroula a genoux devant le prince.
D'un geste aussi nonchalance que rapide, il dégaina sa shamshir et dans le même geste il coupa la tète du garde puis rengaina son sabre.
Malik jeta un regard froid au deuxième garde.

Vous savez, j'ai demandé ça que par pure politesse...

Malik s'enfichait bien de la réponse de deux pauvres solda. Et il le prouva... encore. Le garde un peu choqué se mit en garde... Mais Malik marcha tranquillement vers l'elf, qui sentit quelque chose se poser sur son épaule... ça ressemblait a des serre qui se rétractèrent.

Qu... ?

A peine le garde avait détourné ses yeux 2 seconde, que Malik n'était plus devant lui... mais derrière. Il sentit les mains du prince sur son cou... puis craque! Malik brisa les cervicales du garde dans un grand bruit d'os.
Le corps tomba au sol, pendant que Malik rentra dans la pièce privé.

Bon voyons...

Il scruta la grande et bien remplit étagère, mais ne vit le livre. Puis il posa ses yeux sur la table de chevet et vit... le livre. Il soupira et posa sa main dessus, une sentit sa bras bruler.

Ikhtafaa!

Le livre disparu alors, comme si il n'avais pas existé. Puis, il sortit de la tante, et se dirigea tranquillement vers Aïkanarô... et une grosse araignée.

Karah ? Je croyait que vous n'aimiez pas les petites-bêtes-qui-se-glisse-partout.

Mais Malik sentit l'aura de Phails diminuer, alors que celui de Aïkanarô était au top.
Il ne pouvais pas laissé une telle âme disparaitre, il se retourna.

Bon, face a elle, vous n'aurez pas besoin de moi tout de suite. Je revient.

Il partit et se dirigea en hâte vers la tente. Il rentra directement en marchant dans la tente, il vit Phails en prise avec deux soldats et un archer... par chance proche de Malik.

J'ai entendu de l'agitation, alors je suis venu et... oh !... Eh bien soldat, besoin d'aide ? Attendez.

Les deux gardes se détournèrent, tandis que l'archer pointa sa flèche en direction du nouveau venu.
Malik chercha un truc dans sa veste, et sortit un couteau de lancer. Il regarda l'archer avec un petit sourire, et lui jeta le couteau.. qui passa a travers l'arc et sectionna la corde, avant de se planter dans l'armure du garde.

Phails réussit à éviter le premier coup d'épée, ainsi qu'un coup de poing, mais le second coup d'épée le frappa violemment à l'épaule ou il tenait son bouclier, l'empêchant de mieux le maintenir, alors qu'une flèche s'implanta dans le torse. Bien qu'ayant franchement perdu de la puissance, la flèche planta tout de même Phails.

Raaah, Créateur, pourquoi cette souffrance !?

Enfin, la cavalerie arriva, Malik rentra dans la tente, et aida Phails.

Et bien, c'est pas trop tôt.

Puis, le guerrier enchaina avec un coup d'épée vers le Dalatien a main nue.